16 novembre 2009
Lors du dernier baromètre santé publié par Europ’Assistance, de nombreux français ont exprimé leur souhait de vieillir chez eux. Pour beaucoup, l’Etat doit faire un maximum pour les y aider.
Les Français plébiscitent le maintien à domicile
Les résultats du dernier baromètre santé Europ’Assistance sont sans équivoque. Les Français sont globalement insatisfaits du système de prise en charge par l’Etat de la vieillesse et de la perte d’autonomie. En parallèle, ils se prononcent clairement en faveur de mesures qui leur permettraient de vieillir chez eux plutôt qu’en institution. Près de 80% de la population interrogée pense que l’Etat devrait participer activement au financement du maintien et de l’aide à domicile.
Une perception négative de la prise en charge du vieillissement
De manière générale, les Français ont une perception négative des dispositifs actuels de prise en charge du vieillissement. 49% des personnes interrogées qualifient ces dispositifs de « moyens » et 17% les qualifient de « mauvais ». En parallèle, 72% des Français interrogés pensent que l’aide aux personnes âgées est insuffisante.
Le financement des personnes âgées en question
Lorsqu’on les interroge sur le financement potentiel du maintien à domicile, les Français montrent un certain pragmatisme. Ils sont seulement 27% à estimer que l’Etat devrait prendre en charge l’intégralité des frais liés au vieillissement. Ils étaient 33% en 2007 à exprimer cette opinion. Près des deux tiers de la population se montre favorable à un financement mixte dont une partie serait prise en charge par l’Etat. Le complément serait assuré par la souscription à une assurance complémentaire obligatoire financée par les familles.
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10 novembre 2009
Une équipe de chercheurs de l’université du Kansas a lancé une étude afin de déterminer des indices qui permettraient de détecter précocement la maladie d’Alzheimer. Ils ont constaté que les signes avant coureur n’étaient pas ceux que l’on croyait.
Des signes de la maladie d’Alzheimer décelables des années avant le diagnostic
Le Dr David Johnson et ses collègues de l’université du Kansas se sont penchés sur les signes précurseurs de la maladie d’Alzheimer. Actuellement, les premiers symptômes qui retiennent l’attention du secteur médical sont principalement les amnésies. Or, celles-ci apparaissent lorsque la maladie est déjà déclarée de manière avérée.
Le Docteur Johnson a donc mené une étude qui a permis de mettre en avant d’autres indicateurs qui pourraient être décelé des années avant que n’apparaissent les symptômes menant habituellement à diagnostiquer un Alzheimer.
Leur étude a porté sur 444 personnes dont 134 ont été atteintes de démence. Les résultats des tests effectués sur le groupe observé ont permis de déterminer que les capacités d’orientation commençaient à décliner, en général, trois ans avant la pose d’un diagnostic définitif. Toujours selon les résultats de l’étude, d’autres difficultés deviennent palpables dans les deux ans qui précèdent le diagnostic. En définitive, la difficulté à se repérer sur une carte ou à effectuer un casse tête pourraient être considéré comme les premiers véritables éléments avant coureur de la maladie. Ces signes apparaîtraient en général entre trois et quatre ans avant l’apparition des premiers troubles de la mémoire.
Diagnostiquer toujours plus tôt
Déterminer les premiers signes de la maladie d’Alzheimer est un défi constant pour la médecine. Les traitements actuellement disponibles ont, en effet, tendance à donner de meilleurs résultats lorsque les patients sont traités le plus tôt possible.
Par ailleurs, selon le professeur Jean François Dartigues, neurologue au CHU de Bordeaux, un diagnostic précoce permettrait de mettre en place une thérapie de compensation basée sur la préservation des neurones non atteints par la maladie.
De nombreux médecins laissent actuellement entendre que les progrès dans la connaissance de la maladie et les nouvelles technologies d’imagerie médicale devraient permettre de diagnostiquer des cas d’Alzheimer quatre ans avant l’annonce d’un diagnostic basé sur les symptômes les plus évidents de la maladie.
Certains neurologues ont même suggéré que certains pré-symptômes, tels que des difficultés de concentration, apparaissaient entre six et douze ans avant que la maladie ne soit constatée.
La recherche sur les symptômes précoces de la maladie d’Alzheimer fait partie du plan national mis en place par le gouvernement en 2008.
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9 novembre 2009
L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a récemment publié un rapport qui met en parallèle le coût d’hébergement en maisons de retraite avec les revenus des personnes âgées. Le document souligne que les prix du logement en EHPAD atteint souvent plus du double des pensions perçues par les seniors.
Entre 1 500 et 5 000 euros par mois, ce sont les prix constatés pour intégrer une maison de retraite en France. L’IGAS évalue aujourd’hui la moyenne du prix de l’hébergement dans un EHPAD autour de 2 200 euros par mois. Cette somme représente presque le double des revenus constatés d’un retraité. Le rapport rédigé par l’organisme souligne également que les tarifs pratiqués par les EHPAD ne correspondent pas forcément à des prestations luxueuses. Bien souvent, les personnes âgées doivent encore rajouter de leurs deniers pour bénéficier de services additionnels tels que la coiffure, la blanchisserie ou encore l’achat de produits de toilette. Cet état de fait pose la question du financement d’une entrée en maison de retraite. Devenir résident en EHPAD mène souvent les retraités à piocher dans leur patrimoine foncier ou leur épargne. Dans certains cas l’entourage du pensionnaire est financièrement mis à contribution pour combler la différence entre revenus et coûts d’hébergement.
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3 novembre 2009
Une enquête réalisée par l’UNCCAS – Union Nationale des Centres Communaux ou Intercommunaux d’Action Sociale – et publiée par la Gazette Santé Social, révèle une augmentation des demandes d’aide sociale. Cette augmentation serait le résultat de l’impact de la crise économique.
Les CCAS et CIAS ont notamment fait état d’une augmentation des demandes d’aide sociale pour 75% d’entre eux. Cette augmentation est d’autant plus forte dans les villes de plus de 100 000 habitants.
Cette enquête reflète la situation précaire de foyers de plus en plus nombreux avec pour toile de fond la crise économique et de l’emploi. Les aides de première nécessité, telle que l’aide alimentaire, sont celles qui font l’objet d’une demande de plus en plus importante.
Les CCAS et CIAS ont également relayé le fait que le profil des demandeurs a évolué et que ces nouvelles demandes d’aide émanent principalement de personnes n’ayant à ce jour jamais fait appel à l’aide sociale montrant une précarisation de la situation de certaines franges de la population française.
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2 novembre 2009
« Mémé m’a oublié » est un petit livre de 16 pages qui aborde le thème de la maladie d’Alzheimer vue par les yeux d’une petite fille. Tous les dimanches, elle se rend avec toute sa famille chez sa grand-mère. Une mamie qui l’amuse puisqu’elle lui raconte toutes les bêtises que faisait son papa quand il était petit mais qui suscite l’inquiétude de ses parents car elle est désormais atteinte de la maladie de l’oubli.
Un texte à la fois simple, attendrissant et émouvant qui permet aux enfants d’appréhender le thème de la maladie d’Alzheimer sans pour autant sombrer dans le drame. Un livre à conseiller à toutes les personnes qui sont concernées de près ou de loin par cette maladie. Bien que présentés sous un format de livre pour enfants de moins de 30 pages, la lecture de cet ouvrage intéressera toutes les générations. Ils pourront également faire l’objet de discussions entre parents, enfants et ainés.
Mémé m’a oubliée d’Amélie Jalliet
Illustrations : Sylvie Faur
16 pages
Prix : 7 euros
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27 octobre 2009
La recherche médicale sur la maladie d’Alzheimer ne cesse de progresser. Aujourd’hui, pas moins de soixante-dix molécules sont à l’essai de par le monde. Malheureusement, la participation des patients français aux essais reste faible.
Selon le professeur Bruno Vellas, directeur du gérontopôle du CHU de Toulouse, sur les 850 000 malades d’Alzheimer en France, seuls 300 participaient aux essais cliniques de médicaments en 2009. Pour le professeur, cela est d’autant plus dommage que ces molécules ont pour objectif de ralentir voire de stopper le processus de la maladie.
Les difficultés à intégrer les patients à ces tests sont souvent liées au fait que les patients eux-mêmes sont rarement demandeurs. Le manque d’information ne pousse pas non plus les familles à en faire la requête.
La participation des malades reste un élément clé de l’ensemble des phases de tests cliniques de nouveaux médicaments. Ces tests permettent de vérifier l’efficacité des molécules afin de pouvoir les lancer sur le marché pour en faire profiter le plus grand nombre.
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26 octobre 2009
Rentrer en maison de retraite n’est pas perçu de la même manière par l’ensemble des personnes âgées. Pour certains, l’arrivée en maison de retraite correspond à un véritable choix de vie. Ils vivent bien mieux ce changement que lorsque celui-ci est soudain et non préparé suffisamment à l’avance.
La maison de retraite comme choix de vie
Les personnes qui ont préparé leur intégration en maison de retraite conservent souvent un lien très fort avec leurs amis et leur entourage en dehors de l’établissement. La maison de retraite est alors perçue comme un moyen de gérer son autonomie et de parer à une éventuelle situation de dépendance. Le confort des services rendus par l’institution est un plus non négligeable qui influe sur leur décision.
Pour d’autres retraités, l’arrivée en maison de retraite sonne comme un véritable retour à l’équilibre. Il s’agit souvent de personnes dont le sort était jusqu’à présent incertain pour cause de revenus peu élevés ou qui vivaient dans une situation de précarité physique ou d’isolement. Pour ces personnes, entrer en maison de retraite signifie un véritable retour à la vie en collectivité mais aussi à un certain confort. Les établissements leur permettent de renouer avec des activités auxquelles ils n’avaient plus accès pour des raisons physiques ou matérielles : visites touristiques, peintures et activités collectives.
Les écueils du système et leurs conséquences sur les personnes âgées
Il existe évidemment des visions différentes de la maison de retraite. Pour certains, l’entrée en établissement est vécue comme une contrainte. De nombreux paramètres peuvent conduire à une inadaptation des résidents à leur nouvel environnement. C’est souvent le cas lorsque la personne âgée n’a pas été consultée par l’entourage préalablement à l’entrée en établissement. En général, le résident éprouve alors de plus grandes difficultés à s’intégrer. Le mode de fonctionnement des maisons de retraite, s’articule autour de règles de fonctionnement strictes. Les règles d’hygiène et de vie en collectivité peuvent alors apparaître comme rébarbatives pour certains pensionnaires, rendant leur intégration plus difficile.
Apporter une réponse d’hébergement adaptée à chacun
Lorsqu’elle est vécue comme une fatalité, l’entrée en maison de retraite peut devenir source de renfermement de la personne âgée voire de conflit avec ses proches et ses co-pensionnaires. Apporter une réponse d’intégration adéquate à chaque résident potentiel représente un véritable travail de fond pour nombre d’établissements. Les différentes structures d’hébergement proposées aujourd’hui en France permettent de répondre à des besoins variant selon la situation et les désirs des personnes âgées. Il est possible, en consultant un spécialiste avisé, d’accéder à des solutions d’accueil adaptées à chacun.
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20 octobre 2009
Léopold et Yvonne Rivière respectivement âgés de 98 et 96 ans ont fêté, le 30 Septembre, leurs 76 ans de mariage à la maison de retraite de Lézat–sur-Lèze.
76 ans de mariage et amoureux comme au premier jour, Léopold et Yvonne Rivière forment un couple symbolisant un idéal de la vie à deux. Ils coulent des jours paisibles à la maison de retraite du Lac dans la commune de Lézat-sur-Lèze.
A l’occasion de cet événement, Léopold et Yvonne ont partagé le secrets de la longévité de leur histoire d’amour : « On a toujours tout partagé et nous avons vaincu les difficultés ensemble. Notre relation a toujours été basée sur des échanges cordiaux ».
Aujourd’hui à la tête d’une famille comportant trois enfants, trois petits enfants, quatre arrière petits enfants et un arrière-arrière petit fils, ils continuent de savourer les petits bonheurs de la vie.
Bien que Léopold soit retraité depuis maintenant près de 47 ans, ils ont intégré leur maison de retraite il y a de cela seulement deux ans !
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19 octobre 2009
C’était le défi que s’était lancé Marie Claire Leguery en décembre 2008, utiliser plus de 58 kilomètres de laine, soit la distance entre Morlaix et Brest, pour tricoter une écharpe. Ce challenge devait lui permettre de récolter des fonds pour la lutte contre la maladie de Parkinson.
Après avoir terminé son ouvrage, Marie Claire Leguery a donc organisé une loterie dont le but était de faire deviner le poids de cette écharpe. Cette loterie, organisée le 6 septembre, lui a permis de récolter près de 250 euros aussitôt reversés aux organismes de lutte contre la maladie de Parkinson.
Marie-Claire Leguery connue dans son lotissement de la Boissière à Morlaix pour sa bonne humeur et sa générosité a récupéré auprès d’organisations caritatives la laine qui lui a permis de tricoter cette écharpe qui mesure plus de 307 mètres et pèse plus de 26 kilos.
Ce cache col aux dimensions hors normes sera divisé en plusieurs petites écharpes multicolores qui seront distribuées aux enfants du quartier de la Boissière.
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6 octobre 2009
Organisé sous l’initiative des Nations Unies, la journée internationale des personnes âgées, organisée le 1er Octobre 2009, a donné lieu à de nombreux événements et réflexions sur la condition des seniors.
Des « fleurs de la fraternité » pour les personnes âgées
Faisant suite au plan d’action de Vienne sur le vieillissement de la population, la journée internationale des personnes âgées a pour objectif de sensibiliser les nations et l’opinion à la condition des seniors.
Cette journée qui s’accompagne d’une véritable réflexion sur le vieillissement de la population donne également l’occasion aux organismes français de rappeler qu’il faut rompre l’isolement des personnes âgées.
Aussi, l’association des petits frères des pauvres a organisé cette année à l’occasion de la journée internationale des personnes âgées, l’opération « les fleurs de la fraternité ».
L’objectif de l’opération est simple : sensibiliser au maximum la population sur les conditions de vie des personnes âgées. Ainsi, ce sont des centaines de bénévoles qui se sont retrouvés sur les marchés des principales villes françaises. Ils ont distribué des fleurs à toute personne s’engageant à en apporter à une personne qui souffre de la solitude ou de la pauvreté la poussant ainsi à passer un peu de temps avec elle mais aussi à prendre conscience du fait que l’isolement des personnes âgées est souvent au coin de leur rue.
Une opération pour prendre conscience
L’action des « Fleurs de la fraternité » a également eu lieu dans tous les pays où les petits frères des pauvres sont présents comme le Canada, l’Espagne, l’Irlande ou encore les Etats-Unis. Cette opération permet notament de rappeler que si l’espérance de vie augmente partout dans le monde, les personnes âgées bénéficient de conditions inégales et sont encore trop nombreuses à être isolée ou à vivre en dessous du seuil de pauvreté. Parmi la population des personnes âgées, elles sont 600 000 à bénéficier de l’ASPA (Allocation de Solidarité aux Personnes âgées) qui représente le revenu minimal pour cette tranche d’âge. On estime que le nombre de personnes âgées vivant en-deça du seuil de pauvreté devrait atteindre le million dans un an.
Grâce à cette opération, les petits frères des pauvres souhaitent également rappeler leurs actions quotidiennes au service des exclus et des personnes âgées en particulier grâce à leur 7,600 bénévoles et 480 membres permanents.
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