En Août 2006, Héléna Marienské, agrégée de lettres, publie son premier roman, « Rhésus »… Accueilli à bras ouvert par les férus de littérature moderne, le roman a raflé 3 prix : le Prix du 15 minutes Plus Tard, la Mention Spéciale du Prix Wepler Fondation la Poste et le Prix Madame Figaro/Le Grand Véfour ! A découvrir.
La maison de retraite animée par un singe
Le singe « Rhésus » entre clandestinement dans une maison de retraite de la région parisienne… Les résidents aux personnalités si différentes s’y attachent, alors que la police est incapable de le récupérer. Voici que le scandale devient public, que les familles manifestent leur mécontentement, et que, finalement la joie et le délire s’emparent de quelques vieux que l’on croyait presque morts ! Plus que cela : désir, amour, pensées folâtres…voire des amours pas très cathos : tous les tabous tombent au fil des pages, dans un style fourni qui demande concentration.
Des critiques mitigées
Alors que Le Nouvel Observateur (Anne Crignon) note le « sujet provoquant et la radicalité d’un propos dégagé de toute convention », et que Le Point (Valérie Marin) trouve qu’il s’agit là d’un « livre choc qui dérange en traitant d’un sujet tabou », certains internautes lecteurs font remarquer que trop d’humour macabre finit par les lasser, et qu’ils ont réellement du mal à terminer les 300 pages du roman… loin d’être un divertissement. A travers une « plume littéralement débridée et une imagination débordante » (critique du site Evene.fr), qui surgit au fil des chapitres conçus comme des témoignages et truffés de références littéraires, la romancière nous parle de la sexualité du quatrième âge et de l’état d’esprit (ou des états d’âmes !) de ces quelques octogénaires abandonnés qui se débattent en liberté…